Nouvelle-Zélande - Au revoir kangourous, bonjour kiwis - Une arrivée fracassante
Bon, j'ai juste trois semaines de retard (la faute à Internet...), je m'apprête à rejoindre le Chili mais ce n’est pas grave, je m'en vais vous conter mon périple néo-zélandais...
Mon voyage en Australie, touchant à sa fin, Andrew m’a gentiment déposé à l’aéroport de Sydney. Alors que je pensais avoir un avion à 17 h, j’ai eu une petite montée d’adrénaline en ne voyant pas mon vol sur le tableau d’affichage. Après enquête, j’apprends que mon vol a changé et qu’il ne décolle en fait que 2 heures plus tard. Pas grave, ça me fera juste 4h d’attente à l’aéroport, je veux dire un aéroport c’est quand même un lieu de vie extrêmement sympa (). Enfin, je me suis quand même estimée heureuse, l’inverse (l’heure de décollage prévue plus tôt au lieu de plus tard) m’aurait mise dans une position plus qu’agaçante… Bref, aujourd’hui les boutiques et les duty free de Sydney n’ont plus aucun secret pour moi.
Donc, reprenons. Après avoir enregistré mes bagages, je suis allée à la douane. Comme à mon arrivée, j’ai été sélectionné au hasard (mouais, mouais, mouais) pour être fouillée, ils ont vérifié à l’aide de je ne sais quelle machine si je n’avais pas de produits toxiques sur moi et dans mon sac (ma tête ne doit pas revenir aux Australiens). Cela dit, je dois avouer que le douanier était très sympa et j’avais même la possibilité de refuser le test (enfin si je le refusais, ils avaient aussi le droit de me refuser l’accès à mon avion, le calcul a été rapide…). Quoi qu’il en soit j’ai passé le test avec brio et j’ai pu embarquer pour la nouvelle Zélande.
Je suis donc arrivée en Nouvelle Zélande à minuit au lieu de 22 h. Je pensais pouvoir vite rejoindre la navette qui m’attendait pour aller à l’hôtel mais c’était sans compter l’excès de zèle des douaniers néo-zélandais... Il m a fallu environ 2h pour passer la douane. Les étapes ? 1. Contrôle des papiers (jusque là rien d’anormal) 2. Fouille approfondi de mon sac avec scan sur les objets d’origines végétales (recherche de bactérie) 3. Dernier contrôle de l’ensemble de mes bagages, ils ont tous été passés au rayon X. C’était long…
Bienvenue en Nouvelle Zélande.
Mes premiers contacts avec les kiwis ont ensuite été assez étrange. Le tout premier a d’ailleurs été avec ma « colocataire », cette dernière était un peu dérangée et cela s’est d’ailleurs terminé avec l’intervention de la police mais commençons par le début.
En arrivant dans mon hôtel, j’ai récupéré la clef de ma chambre que je devais partager avec quelqu’un d’autre. En ouvrant la porte de la chambre, une espèce de furie me crie dessus, ne comprenant pas ce que je fais là et en m’accusant de vouloir la tuer (ça va bien se passer…). Elle parlait vite et était très énervé, je ne vous cache pas que j’avais du mal à la comprendre. Je lui demandé de ralentir son débit, car étant française je ne pouvais pas tout comprendre. Elle m’a alors accusé de lui mentir car mon accent était trop bon (pour ceux qui m’ont déjà entendue parler anglais, vous pouvez déjà imaginer à quel point elle était folle…). Je lui ai donc montré mon passeport pour lui prouver mes dires. Quelle erreur !!! Elle a voulu le garder pur la nuit pour être sure. Sure de quoi, je n’en sais toujours rien. Quoi qu’il en soit, j’ai bien évidemment refusé mais en échange j’ai accepté de lui laisser mon billet d’avion. Il était 2h30 du matin. J’avais envie de dormir…
Vous pensez que l’histoire s’arrête là ? Oulala, bien sur que non. Le lendemain, ma chère coloc m’a réveillé à 6h allumant la lumière et en faisant des allers/retours dans la chambre. Dans l’après-midi, elle m’a accusée d’avoir volé ces clefs. Plus tard, elle est allée voir la réception pour les prévenir que je lui avais volé son argent. En revanche, elle n’a rien dit quand finalement elle l’a retrouvé dans son porte monnaie (parce qu’évidemment je ne suis pas une voleuse hein). Enfin, quand je suis allée me coucher, elle m’a parlé pendant 1h d’un inconnu qui avait essayé de pénétrer dans la chambre et de blablablbalbalb, je ne l’écoutais plus… . A 4h du matin, elle m’a réveillé pour m’accuser d’avoir déplacé ses affaires pendant qu’elle était aux toilettes. Suite à quoi, elle m’a accusée d’être une espionne travaillant pour le gouvernement. Comme elle commençait à être un peu trop agitée à mon gout, je suis allée réveiller le gardien de l’hôtel qui m’a installée un lit dans la cuisine commune. Le lendemain, la police est venue pour s’occuper de ma chère et tendre colocataire… et c’est ainsi que j’ai fait mes premières rencontres néo-zélandaises.
Note pour plus tard: la veille d'un départ, toujours checker l'état de vol de mon avion pour éviter les suprises...
A bientôt