Nouvelle-Zélande - Quand un brin de folie me gagne, je prends mon envol...
Le Nevis Swing
En arrivant en Nouvelle Zélande, j’ai donc rencontré Stephen et Catherine et Léon. Avant de partir en voiture, les 2 garçons m’avaient prévenue de leur volonté de sauter à l’élastique. Ma réponse ? « Vous êtes complètement tarés, jamais de la vie je ne ferais un truc pareil, c’est contre nature de se jeter dans le vide, il faut avoir une case en moins pour avoir envie de faire cela » Catherine était d’accord avec moi mais nous étions d’accord pour prendre les photos.
Quelques jours plus tard, Catherine m’a proposé de faire le Nevis Swing. Il parait que c’est génial. Certes on saute, mais on est harnaché, on n’a pas la tête en bas et c’est beaucoup plus soft que le saut en élastique. Je lui ai répondu pourquoi pas mais je ne savais pas ce qui m’attendait…
En arrivant à Queenstown, nous avons donc réservé pour nos sauts. Jusque là tout allait bien, c’était sans compter le visionnage d’une vidéo de « Nevis Swing ». Ma réaction ? Décomposition en règle, question sur moi-même (mais pourquoi j’ai réservé pour ça ?? Les blondes sont-elles aussi sottes que ça ??) et rongeage des ongles jusqu’au jour J.
Le Jour J. RDV à l’agence pour remplir des papiers pour les assurances (rassurant…), la pesée et l’attente de bus soit autant de temps de stress pour moi…
En arrivant sur les lieux, on nous a équipés. Mes amis ont sauté à l’élastique – premier haut-le-cœur. Ensuite, nous sommes partis sur notre nacelle. Un couple passait avant nous (fille tétanisée et ma fréquence cardiaque à 300) – Second haut-le-cœur et une forte envie de fuir.
A notre tour. Les instructeurs ont accroché nos mousquetons à la poulie puis nous ont demandé de nous avancer au bord de la nacelle. Il fallait faire des sourires à la caméra (mouais mouais mouais, VIREZ-MOI CETTE P***** DE CAMERA !!!). Ensuite, ils ont appuyé sur un premier bouton, et avec Catherine on s’est retrouvé suspendu à plus de 70 mètres du sol. Les instructeurs faisaient de l’humour, moi j’étais tétanisée mais ensuite je n’ai à peine eu le temps de dire ouf qu’ils ont appuyé sur le 2ème bouton. Nous sommes tombées d’un coup. J’avoue un petit cri m’a échappé. Nous avons basculé la tête la première. Quelle sensation hallucinante. En 5 secondes à peine j’ai eu une montée d’adrénaline incroyable. Puis nous nous sommes redressés et avons fait une boucle au-dessus du vide sur 360mètres. Un vrai bonheur : admirer la rivière au milieu des montagnes, voir le monde de haut, avoir cette sensation de voler… Nous nous balancions au dessus du vide comme sur une balançoire. Un seul mot m’est venu à la bouche Wahou.
Je ne sais pas trop combien de temps cela a duré. Ensuite, nous avons été tranquillement remontées. EN reposant mes pieds sur la nacelle, j’étais prête à resauter. Quand on commence des choses comme cela on ne peut plus s’arrêter. Bref c’était GE-NIAL.
Ma crise de folie ne s’arrête pas là.
Le Skydive
A peine remise de mes émotions du Nevis Swing et surtout depuis très longtemps motivée par un petit saut en parachute, je me suis retrouvés avec Léon dans un bus en route pour l’aérodrome (toujours pas compris comment..). Tout s’est fait rapidement. Je n’ai pas eu le temps de stresser. Arrivée sur les lieux, on nous a proposé de voir une vidéo de sauts pour faire notre choix : 12 000 ou 15 000 pieds. Nous nous décidons à faire le deuxième (on ne sait pas quand se présentera une nouvelle occasion alors soyons fous !).
Décision prise, nous nous sommes préparés : 2 magnifiques combinaisons rouges, « casques » et « lunettes » (hyper fashion, ça va de soi) et les harnais pour pouvoir nous accrocher à nos binômes. James, mon instructeur et binôme, est ensuite venu m’expliquer comment allait se passer le saut en tandem. Bizarrement j’étais beaucoup plus détendue que pour l’expérience précédente. Cela me rassurait d’être à deux et je savais que même si je n’avais pas compris tout le blabla de James m’avait raconté, il maitrisait tout.
Habillés et équipés, nous avons donc pris place au bord à bord d’un petit avion rose. Dans l’avion tout le monde était calme, chaque instructeur expliquait à son élève comment cela allait se passer et faisait de temps en temps des blagues pour détendre l’atmosphère. A partir d’une certaine hauteur, nous avons enfilé des masques à oxygène. A 12 000 pieds, certains ont commencé à sauter : la porte de l’avion s’ouvrait et en 10 secondes, les tandems disparaissaient. A 15 000 pieds cela a été mon tour :
- Ouverture des portes
- Saut du cameraman (et oui il y a une vidéo de ce saut)
- Mise en place de ma personne sur le bord de l’avion avec derrière moi James à qui j’étais accroché.
- Bascule de ma tête sur ses épaules et
- 3,
-2,
-1
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Nous avons sauté de l’avion. Wahou, incroyable, je volais. Je descendais à plus de 200 km/heure. Je voyais les montagnes, les lacs, les autres voiles un peu plus bas, le village de Tapau. Les mots me manquent pour décrire réellement ce que j’ai vu et ce que j’ai ressenti. J’avais l’impression d’être libre et cette chute me grisait. Je devais faire des sourires au caméraman en dessous de moi mais j’étais estomaqué par tout ce que je voyais et tout ce que je ressentais. Je n’arrêtais pas de dire « Waohu Waouh waouh » (oui, j’ai beaucoup de vocabulaire 
).
La chute libre n’a pas duré longtemps mais l’adrénaline était tellement forte que ça m’a marquée. Ensuite, James a tiré sur le déclencheur pour faire sortir le parachute. Nous sommes remontés avant de planer tranquillement avec le parachute.
Tout était magnifique. J’aurais pu rester des heures à regarder la terre vue du ciel. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. La terre se rapprochait. J’ai mis mes jambes en avant, et nos pieds ont touché le sol et la voile s’est doucement posée.
Ca y est !!! Je l’ai fait, j’ai sauté en parachute et j’ai adoré. J’espère pouvoir recommencer bientôt.
A bientôt et bon week-end